Potentiel de régénération des forêt brùlées

Le pin gris est une espèce adaptée au passage du feu.

L'épinette noire possède des cônes semi-sérotineux.

Le feu crée une mosaïque dans le paysage.

La sévérité du feu au sol influence le potentiel de régénération des espèces.

Information

Commander l'outil

Afin de comprendre les divers éléments qui ont été pris en compte dans la clé décisionnelle de l’outil, une série de fiches synthèses ont été produites. Ces fiches présentent les connaissances relatives aux facteurs qui affectent le potentiel de régénération propre à chaque essence. De plus d’autres fiches concernent certains facteurs, comme la sévérité du feu, ainsi que les conditions édaphiques sont diponibles. Vous pouvez télécharger le contenu du fichier en format pdf.


Épinette noire

Bien adaptée au feu, grâce à ses cônes, l’épinette noire colonise les brûlis les premières années après le feu mais la dispersion des graines se fait graduellement, sur environ 3 ans. La réduction de l’épaisseur de la couche de matière organique favorise la régénération de l’épinette noire. La coupe de récupération par arbres entiers réalisée la même année que le feu affecte négativement la régénération de l’épinette noire en retirant les sources de semences du site. Fiche synthèse


Pin gris

Le pin gris dispose de cônes sérotineux, bien adaptés au feu, qui s’ouvrent sous l’action de leur chaleur afin de disperser les graines. Une fois libérées, les graines sont ensuite dispersées sur une distance pouvant aller jusqu’à 100 m, et ce, sans délai après la perturbation. Le pin gris colonise les brûlis durant les 3 premières années après le feu mais la majeure partie de la régénération s’installe généralement au cours du premier été. Fiche synthèse


Autres résineux

Le sapin ne se rétablira généralement pas après feu, sauf si le feu a été de très faible sévérité et que des arbres survivants à proximité dispersent leurs graines. À l’instar de ce dernier, l’épinette blanche, le thuya et le mélèze laricin ont un délai d’installation assez grand après feu, de sorte qu’ils ne font généralement pas partie de la première cohorte suite au passage de ce dernier. Le Pin blanc et le pin rouge, quant à eux, peuvent survivre au passage de feux de surface du fait qu’ils possèdent une écorce résistante et que l’élagage naturel de leurs branches basses empêche le feu de monter à la cime. Fiche synthèse


Peuplier faux-tremble

Essence pionnière par excellence, la production et la croissance des drageons du peuplier faux-tremble sont stimulées par le passage du feu. On considère qu’à partir de 3 ans, un peuplier faux-tremble est en mesure de produire suffisamment de rejets de souches pour constituer un peuplement productif après le passage du feu. Fiche synthèse


Bouleau à papier

Le bouleau blanc est une espèce colonisatrice qui peut se multiplier végétativement après le passage d’un feu sous la forme de rejets de souche et ce, surtout sur les jeunes arbres. Par contre, il ne drageonne pas à partir des racines. Fiche synthèse


Feuillus non commerciaux

Placées sous l’appellation de feuillus non-commerciaux, le saule et l’aulne sont parfois présents après feu lorsque les conditions de terrain sont humides. Ces deux espèces peuvent se régénérer par rejet de souche après le passage d’un feu, si elles étaient présentes sur le site. Une fois installé, elles sont difficiles à déloger. Une autre espèce non commerciale, le cerisier de Pennsylvanie,a des graines qui peuvent demeurer viables dans le sol pour une durée de 50 à 250 ans. La germination de ces graines est favorisée par une exposition à la lumière ou à des variations de températures suite aux perturbations. Fiche synthèse


Impact de la sévérité du feu

La sévérité du feu a un impact tant au niveau de la mortalité des arbres et des racines, de la libération des graines contenus dans les cônes qu'au niveau de la création de lits de germinations adéquats par la réduction de la matière organique. Elle joue également un rôle dans la structure du peuplement post-feu. Fiche synthèse